Franchisé, Sainte-Adèle et Sainte-Agathe-des-Monts
Derrière chaque franchise St-Hubert se trouve une famille et son histoire. À Sainte-Adèle et à Sainte-Agathe-des-Monts, c’est celle de Michel Rochon. Venant lui-même d’une famille modeste, le franchisé a fondé sa famille du coin en s’assurant de toujours redonner aux autres.
« J’avais juste 19 ans et je disais déjà à mes amis que j’allais un jour avoir mon propre St-Hubert. »
Pour Michel Rochon, tout le monde devrait avoir le droit de rêver, même ceux qui pensent ne pas en avoir les moyens. C’est d’ailleurs le message qu'il partage avec les jeunes qu’il croise au passage. « Mon parcours n’a pas toujours été facile. Si ça peut convaincre du monde qu’il est possible de faire ce qu’on veut et croire en nos rêves dans la vie, bien c’est déjà ça. »
À 16 ans, Michel souhaitait tellement travailler pour St-Hubert qu’il faisait du pouce entre les villes de Sainte-Adèle et Saint-Jérôme pour revenir du travail en fin de soirée. Moins de 10 ans après ses débuts chez St-Hubert, soit le 11 mai 1987 précisément, Michel devenait le franchisé de la rôtisserie de Sainte-Adèle. Aujourd’hui, les habitants des Laurentides le surnomment affectueusement « Monsieur St-Hubert ».
À chaque but sa passe
« En janvier 1987, Hélène Léger, cofondatrice des Rôtisseries St-Hubert, m’a proposé d’acheter le St-Hubert de Sainte-Adèle en me promettant de m’aider. Ce qu’elle a fait. »
Michel n’avait pas les moyens de s’acheter une franchise St-Hubert, mais cela ne l’a pas empêché d’en posséder jusqu’à quatre. Michel sera toujours reconnaissant envers Hélène et René Léger qui l’ont aidé à acheter sa première franchise. Grand admirateur de hockey, le franchisé compare cette aide à une importante passe qui lui aura permis de compter plusieurs buts.
« Un joueur de hockey qui fait 20 ans avec la même équipe, c’est considéré comme un exploit. Moi, ça fait 42 ans que je suis avec St-Hubert. »
Michel s’est d’ailleurs fait faire une bague sur mesure, qu’il porte à l’annulaire de la main droite, sur laquelle on peut apercevoir la crête St-Hubert. « Cette bague-là, c’est comme ma Coupe Stanley. Je ne l’enlève jamais parce qu’elle me rappelle tous les jours à quel point je suis fier du chemin que j’ai parcouru. »
« Tous ceux qui s’impliquent dans une fondation le savent : il y a toujours du travail à faire. Je pense par contre que notre fondation est solide et qu’elle a énormément apporté aux Québécois et Québécoises depuis 2012. »
Depuis 22 ans, Michel est aussi président du conseil d’administration de la Fondation médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut, qui a pour mission d'améliorer et de soutenir la santé et le bien-être de la population de la région par l’acquisition et la modernisation d’équipements médicaux.
Comment décririez-vous la grande famille St-Hubert?
« Faire partie d’une bannière comme St-Hubert, c’est un peu comme avoir une grande famille avec du monde aux quatre coins du Québec », explique Michel.
Michel a toujours été très près de ses employés. Il se rappelle d’ailleurs les nombreux échanges qu’il a eu la chance d’avoir avec eux lors de diners improvisés dans la dinette qui leur sert d’espace commun lors des pauses.
« Plus tard, quand je serai assis dans ma chaise berçante, je penserai à tous les beaux moments que j’ai passés avec mon monde et je suis certain qu’ils me feront encore sourire. »